La Pujada a Arinsal prendra la relève à la Course de Côte de Quillan

La Course de Côte de Quillan - Col du Portel a marqué le point de départ du Championnat de France de Montagne (2e Division) et du Trophée Pyrénées. Ces championnats ont été habituels, les trois dernières saisons, de l’asphalte de l’Andorre.
Cette progression se maintient en 2018 avec la Pujada a Arinsal, deuxième évènement des deux tournois. Se sera donc les 4,100 km sur la route CS-520, entre les bornes kilométriques 0,300 et 4,400, qui remettront les points suivants aux pilotes qui se battent pour obtenir les victoires des deux championnats cités.

À Quillan, le vainqueur absolu de la course de côte a été Jeremy Debels (Osella PA), suivi de Dimitri Pereira (Norma 20f) qui a gagné en Andorre en 2017. La troisième position sur le podium a été occupée par Nicolas Verdier (Dallara 302).
Dans la catégorie Tourismes, les places méritoires ont été pour Fabrice Degortes (Seat León), Jean Marc Boillot (Simca Rallye 3) et Guillaume Peloux (Peugeot 206 Maxi).

Se déplacer jusqu’à l’arrivée de la course d’Arinsal ne posera aucun problème.
D’habitude dans les épreuves de Montagne, la route est fermée au moins 60 minutes avant le début de la première course de la journée, ce qui fait que les fans qui veulent se déplacer jusqu’à l’arrivée doivent le faire avant la fermeture de la route et donc bien plus tôt que le début de la course.
Dans le cas de la Pujada a Arinsal, la route sera aussi fermée à l’avance, mais les fans pourront utiliser gratuitement le télésiège Josep Serra pour accéder à la partie finale du tracé.
Depuis cette zone, la visibilité des épingles à surmonter par les participants sur le dernier kilomètre de la route est excellente, en plus d’offrir la possibilité de parler aux pilotes sur les détails de la course.

Le tracé d’Arinsal reçoit l’approbation des pilotes de l’ACA.
Les membres de l’Automobile Club d’Andorre (ACA) vont tout faire pour que les 4,100 km de la route CS-520, soient le meilleur emplacement pour les différentes manches programmées.

Parmi les pilotes auxquels nous avons demandé leur avis, il y en a qui ont pris part de la Pujada a Arinsal, quand elle comptait pour le championnat d’Andorre automobile et de montagne, et qui continuent toujours dans les compétitions, il s’agit de Ramón Plaus et de Gerard de la Casa. Il y a aussi d’autres pilotes actifs de nos jours, mais qui n’ont jamais parcouru le tracé d’Arinsal en compétition, il s’agit d’Edgar Montellà et de Joan Vinyes.

Comme on l’avançait, Ramonet (CM) a pu prendre part à plusieurs reprises de la Pujada a Arinsal, compétition qui a eu lieu pour la dernière fois l’année 2000. Se souvenant de ces années passées, il nous explique le tracé comme il suit : Il y a une zone très rapide au début, par la suite le tracé est plus technique jusqu’à la zone des épingles. La fin (le dernier kilomètre à peu près) est aussi très rapide. C’est une course qui me plaisait beaucoup et je suppose que le feeling continuera d’être bon. Du moins, je l’espère.

L’actuel champion de la Catalogne de CM, qui cette année a comme priorité d’obtenir à nouveau le championnat, nous raconte qu’il va prendre part de la compétition et que : Avant le jour de la course, je ferai la reconnaissance que je fais normalement dans toutes les épreuves pour voir quel est l’état actuel de la route. Il faut aussi prendre en compte le fait que les mécaniques des voitures avec lesquelles je roulais il y a une vingtaine d’années n’ont rien à voir avec celles qu’on a à présent.

De son côté, Gerard de la Casa (Tourismes) se souvient aussi d’avoir participé à la dernière édition de la course de côte (l’an 2000) au volant d’un Seat Ibiza Kit Car. Le pilote de l’Andorre nous explique comme il suit ce dont il se rappelle par rapport au tracé andorran : J’ai en tête qu’il s’agit d’un peu plus de 4 km, très variés, où tu te sens vraiment motivé dans la compétition. Il est d’une importance capitale de maintenir la concentration au maximum pendant toute la course : il y a toute une suite de zones lentes et rapides qui ne permettent pas de douter. La zone du changement d’inclinaison est sans doute la partie la moins habituelle des courses de côte.

De la Casa, qui a toute son attention placée sur la meilleure préparation possible du Subaru WRC et sur les calendriers d’Espagne et de la Catalogne de la spécialité, maintient l’espoir de pouvoir rouler à Arinsal, mais il ne sera pas facile : La coïncidence des dates des différents calendriers implique que, parfois, il ne soit pas possible de rouler là où on le voudrait. Le même weekend de l’épreuve d’Arinsal, il y a une course du Championnat d’Espagne à Ténériffe et, malheureusement, je crois que je vais devoir me déplacer aux Canaries si je veux maintenir mes chances de gagner le CEM 2018.

De même, Joan Vinyes, qui a abandonné la spécialité de montagne en 1994, après avoir été Vice-champion d’Europe absolu en 1993 et 1994 et Champion d’Europe du Groupe N en 1991, voudrait aussi rouler en compétition parmi les LEGEND au volant du BMW 528 dans cette épreuve qui depuis deux ans rend hommage à son père. Il ne sera pas possible et c’est lui même qui nous explique pourquoi : Un changement des dates de l’épreuve du CER, qui a lieu au Circuit de Navarra, va nous obliger à nous déplacer à Los Arcos le même weekend. C’est vraiment dommage. Vinyes ajoutait aussi : C’est une des rares courses de côte où je n’ai jamais participé. J’ai bien sûr roulé sur cette route en promenade et je crois qu’en compétition, quand sur les zones rapides tu te rapproches des 170 km/h et sur les épingles tu peux « lancer » la voiture, ça doit être vraiment spectaculaire.

Pour Edgar Montellà (CM), pilote du Programme de Jeunes Pilotes de l’Automobile Club d’Andorre, une compétition « à domicile » avec ses sponsors et ses amis parmi les spectateurs est sans doute une excellente motivation. De plus, l’événement en Andorre est inclus dans le calendrier du Trophée des Pyrénées, qui est un de ses objectifs cette année.

C’est avec Edgar, qui évidemment n’a jamais pris part de la compétition à Arinsal, que nous avons conduit sur la route et qu’on a pu constater sur place les difficultés qui se cachent dans les 4,100 km de course. Voici le commentaire du pilote du Speed Car : On commence avec une zone rapide (700 m), suivi d’une partie plus technique (deux épingles) qui introduit à son tour une autre zone rapide (900 m). Dès cette partie, il faudra maintenir une concentration absolue vu qu’il y a une suite d’épingles jusqu’à un virage de gauche qui aboutit au changement d’inclinaison. À la fin de la course, une partie rapide et deux épingles de gauche qui ont une difficulté élevée, surtout la première, car on a l’impression que la route nous éjecte vers la glissière de sécurité. D’après Edgar, la compétition peut être très serrée même entre des voitures de catégories différentes : Je crois que s’il n’y avait pas les zones rapides, les tourismes nous mettraient dans l’embarras, et s’il pleut... Il vaut mieux ne pas y penser.

Il est évident que, d’après l’avis des représentants andorrans à la Pujada a Arinsal 2018, l’émotion est servie et ils encouragent tous les fans à aller voir en direct les évolutions, aussi bien des pilotes qui vont se battre pour obtenir la victoire dans l’aspect compétitif comme des merveilleuses mécaniques qui participeront à l’ANDORRA LEGEND FESTIVAL.   



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